lundi 30 décembre 2013

"Narcotic drugs for Jean Benoît Dunckel" (single 52/52-2013)

Mon singles club s'achève sur cet instrumental que j'ai enregistré cette année. Une longue progression d'accords sans fin que je souhaitais dédier à une de mes idoles, Jean Benoît Dunckel, de AIR. Ce générique conclut une année de publication chaque lundi de 2013 et annonce la sortie aujourd'hui même de "Dreamarama", triple album que j'ai dévoilé toute l'année et qui contient chacun de mes singles hebdomadaires. 
Pour le clipounet j'ai dessiné quelques petites animations. Le clavier ne comporte que 5 notes, étrangement. 

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Ciao

lundi 23 décembre 2013

"JOLI" (singles 51/52-2013)


J'ai enregistré "Joli" entre 2011 et 2013 avec des boites à rythmes et des claviers. C'est une chanson très difficile à chanter pour moi à cause d'arpèges vocaux découpés avec lesquels je suis peu à l'aise. Pour cette raison, la chanson n'a pas de deuxième couplet. Il m'arrive souvent que les intentions soient au dessus de mes capacités. C'est même stimulant. Dans le cas de "Joli", c'était plutôt frustrant. Ainsi j'ai passé deux ans à reprendre mes voix, à refaire des textes, à m'entrainer et a repoussé l'aboutissement. Ainsi elle est un des derniers singles de cette année. Pour le clipounet, il s'agit d'une quatrième improvisation de Carmen Maria Vega, Vincent Quesnot, Sebastien Adam et moi sur un échiquier à Nouméa. 

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lundi 16 décembre 2013

"Room" (single 50/52-2013)



Pour mon 50e single de l'année j'ai enregistré cette petite ballade avec mon Ipad. Une chanson à propos de la notion de perfection. Chanson donc enregistrée à contre emploi avec un Ipad et une guitare sur une table, dans le cuisine en faisant des nouilles. 
Pour le clip j'ai continué de demander à Carmen Maria Vega et Vincent Quesnot d'improviser des choses sur un échiquier géant. Troisième partie du feuilleton, donc. Vincent, dans la vie, est éclairagiste et créateur lumières. Qu'il se soit prêté à ce jeu me plait beaucoup. 


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lundi 9 décembre 2013

"3 years ago" (single 49/52-2013)



J'ai enregistré  cette chanson cette année. Une chanson folk. Pour le clipounet il s'agit de la suite de la série de l'échiquier avec Carmen Maria Vega et Vincent Quesnot.

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lundi 2 décembre 2013

"Oui l'eau" ( single 48/52-2013)

"Oui l'eau" est donc un single chanté en français. A moins qu'il s'agisse d'anglais? Comment savoir? Les problématiques de la langue seraient elles parfois faussées? J'ai enregistré cette chanson en 2013 avec un Ipad, une guitare et quelques orgues. Pour le clipounet, j'ai demandé à Carmen Maria Vega et Vincent Quesnot de faire une improvisation sur un échiquier géant, à Nouméa, alors que nous jouions la bas pour les concerts de Carmen Maria Vega.


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lundi 25 novembre 2013

"LA PLAYA" (47/52)



J'ai enregistré ce single il y'a deux mois. Mon intention était clairement d'enregistrer le single le moins "single" possible. Pas du tout dansant, sans rythme, et pourtant important pour la version triple album de "Dreamarama". Une pause ambiant. La photo est de Rosy Salsa, et j'ai filmé une plage à Nouméa pour le clipounet. 

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mardi 19 novembre 2013

"Greatest Hit" (46/52)


J'ai commencé l'enregistrement de "greatest hit" en 1995. C'est un des premiers enregistrements réalisés à l'Assonet, lieu que nous avons investi avec Calc, Tender Forever, Cocktail Bananas et tant d'autres de 1995 à 2007. Il n'y avait pas encore de moquette au sol lorsque j'ai joué et enregistré cette partie de batterie. Une batterie empruntée à Martial, vendeur de Total Heaven. Nous étions en train d'enregistrer avec Lemoncurd un single dont j'étais le batteur. J'en profitais pour faire quelques prises batterie. Je revenais de plusieurs répétitions avec Clair, un groupe parisien pour lequel  j'étais guitariste. Antoine,  qui jouait dans ce groupe, m'avait appris quelques accords dissonants que j'utilise toujours aujourd'hui. Des accords jazzy. Les 7m, par exemple. Aujourd'hui, je recroise souvent Antoine. Et pense souvent à ce qu'il m'a apporté à la guitare. Car les notes qu'il m'a apprises à conjuguer sur le manche font totalement partie de ma grammaire depuis. Plus tard je les transposais au piano, au début des années 2000 et je continue de beaucoup utiliser ces dissonances. "Greatest hit" est une des premières chansons dans laquelle je nourrissais mon harmonie de ces notes chaudes. Je vivais pourtant chez Carmine à l'époque, dans le 15e arrondissement de Paris, où j'enregistrais mon premier album avec eux derrière la console. Pour ceux qui connaissent ce groupe des 90's, on peut dire qu'ils n'étaient pas fâchés eux non plus avec les accords dissonants. Mais ils utilisais beaucoup l'open tunning auquel je ne comprends toujours rien. Antoine, lui, me montrait des accords chauds plus accessibles. J'étais bassiste de Carmine pour la scène. Je sentais ces accords dissonants dont j'avais besoin, mais c'est en répétition de Clair que ces harmonies m'ont été enseignées par Antoine Bourguilleau. Je souhaitais que cette chanson ralentisse et accélère, qu'elle soit haletante. Puis j'ai enregistré deux basses, et deux guitares. Le chant de l'époque était faux. Comme souvent. J'ai repris les bandes du magnétophone et ai refait un chant en 2013. Le titre est ironique car il est difficile de faire un hit avec cette chanson. Le clipounet a été tourné en Nouvelle Calédonie il y'a une semaine, lorsque j'arrivais pour faire des concerts en tant que batteur de Carmen Maria Vega à Nouméa. 

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lundi 11 novembre 2013

"MK 69" ( single 45/52 )



J'ai commencé l'enregistrement de "Mk 69" en 1996. Des années plus tard, j'ai songé à enregistrer une nouvelle version de cet instrumental. J'ai récupéré les bandes des prises batteries avant de les placer dans un huit pistes à bandes. De cassettes 4 pistes à Fostex R8 j'ai pu enregistrer des guitares et des pianos en distorsion. Puis un peu de kimophone, un instrument secret dont je ne parlerai peut être jamais. J'ai ensuite joué un peu de mélodica. En 2003 j'avais donc une nouvelle version, mixée sur DAT que j'ai retouchée en 2013. J'ai ajouté des reverbérations et du montage sur ordinateur. 
Pour le clipounet, Sophie Marie Larrouy a filmé une ballade dans les Vosges. Merci beaucoup à elle.

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lundi 4 novembre 2013

"They call me Jim" (44/52)

J'ai enregistré cette chanson il y'a quelques semaines. J'avais envie d'une ballade jouée avec une guitare électrique et une basse. Je ne sais pas pour quelle raison. Même si pour moi ça évoque un manque de rythme glauque. Car la guitare électrique agresse sans faire danser. La basse alourdie et les soli sont hystériques. A l'inverse, si j'avais enregistré cette chanson en acoustique, elle aurait gagné en intimité et perdu en mordant. Pour le clipounet, j'ai fait une réclame de mon prochain triple album. Un peu à la façon de Pierre Bellemare. 


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lundi 28 octobre 2013

"DEATH" ( 43/52 )


J'ai enregistré "Death" il y'a quelques semaines. Je rêvais depuis longtemps d'écrire une chanson de metal en espagnol. Valérie Hernandez a écrit le texte avec moi. J'ai enregistré les batteries, guitares et chants. La partie de double grosse caisse est en stéréo. Ainsi on semble percevoir des duolets alors que ça n'est pas le cas. C'est idiot mais je fantasmais cet effet de mixage depuis un long moment. 
Pour le clipounet, j'ai filmé une scène de torture avec Guillemette Foucard, Cecile, Cedric Leroux, Mathias Malzieu, Mabit Moreno. Merci à eux.


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lundi 21 octobre 2013

"DENIS SONG" (42/52)

Mon nouveau single est une ballade dédié à Denis, le boss du Pop In ( avec Marc et Flo ). Une ballade à la guitare, enregistré sur mon Ipad. Dans le clipounet, je suis allé filmé Denis, au Pop In, tout simplement. 


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lundi 14 octobre 2013

"Panorama Parano" (41/52)


J'ai enregistré cet instrumental avec mon IPAD cette année. Une idée de mélodie et quelques accords. Puis pour le clipounet, j'ai filmé un clip de CALME réalisé par Hugo Berrouet.

 

lundi 7 octobre 2013

"MINI SAMBA" ( 40/52) Feat Squeeze Me I Squeak





J'ai enregistré "Mini Samba" en 2013 avec Squeeze Me I Squeak, de son vrai nom Valérie Hernandez. Elle a écrit le texte et j'ai écrit la musique. Elle chante le refrain et je chante le couplet. J'ai joué les batteries, basses fretless, guitares et Ipad. Puis ai mixé le tout. Pour le cliounet, quelques images du Brésil. 


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lundi 30 septembre 2013

"LADY AT THE DOOR" (39/52)



J'ai enregistré "Lady at the door" cette année, avec une boite à rythmes et un clavier. Valérie Hernandez a écrit le texte avec moi et j'ai chanté, puis ajouté un mélodica. 
Pour le clipounet, je voulais un clin d'oeil aux 45 tours de reggae.
Le titre est à l'achat ici 

lundi 23 septembre 2013

"RADIO VALENTINO" (38/52)


J'ai enregistré "Radio Valentino" il y'a un an. Au départ, il y'avait un couplet chanté en italien, comme tout le reste de la chanson d'ailleurs. Mais finalement, ce couplet était lourd. J'ai préféré le remplacer par des montages de samples de voix et autres violons disco dans de faux couplets. Au bout du compte j'ai repris le mixage pour rendre la chanson encore plus house. J'ai joué du piano électrique que m'a prêté Cléa Vincent. Pour le reste, de la programmation et des voix font la chanson. 
Pour le clipounet, j'aurais adoré écrire une chorégraphie et cadrer des plans dansés. Mais le temps et la technique me manque tant en chorégraphie qu'en cadrage et montage. Alors je suis parti sur une idée plus sobre: un cours de pizza. 
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dimanche 15 septembre 2013

"Oh Annie" (37/52)



J'ai enregistré cette chanson avec mon Ipad, vers le mois d'avril. Il s'agit de la suite de mon single précédent. Le clip a donc été réalisé par Pierre Gable, comme le précédent. 

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dimanche 8 septembre 2013

KIM: "You're not the same, Annie" 36/52

J'ai enregistré cette chanson en avril. C'est un premier épisode car la chanson fonctionne avec celle de lundi prochain "Oh Annie". Pour le clipounet, Pierre Gable a réalisé une animation. 



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lundi 2 septembre 2013

"dreamarama" single 35/52



J'ai enregistré cette chanson ce printemps. J'ai joué les orgues et guitares et j'ai chanté. Le clipounet renvoit au ska de la chanson.

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lundi 26 août 2013

"AMANDINE OMNICHORD" (34/52-2013)

"Amandine Omnichord" est une nouvelle version de "Amandine", chanson présente sur mon album "And then we take another road" de 2012. Cette chanson m'a toujours donné envie de faire différentes versions. Celle à l'omnichord me titillait. La voici. J'ai joué un peu de clavier en plus de l'omnichord.
Pour le clipounet, une scène de piscine cet été chez Emilie Patatte m'a donné envie de filmer. 


La chanson sur Itunes ici


lundi 19 août 2013

"Such a long time" (33/52-2013)



Voici "such a long time". Quelques secondes avant d'entrer sur scène au Lieu Unique à Nantes ce mois de janvier 2013, j'ai eu cette chanson entre les doigts. Je l'ai enregistrée à l'Ipad avant d'en faire une version chez moi. J'ai joué l'omnichord, la guitare et de l'Ipad pour le solo de clavier. 
Pour le clip, j'ai eu envie d'une blague.

La chanson sur Itunes ici


dimanche 11 août 2013

lundi 5 août 2013

"broadcast miracle" (31/52-2013)

"Broadcast Miracle" est une adaptation de mon "weblog miracle" que j'avais publié en 2009. Une version avec d'autres accords et d'autres mélodies. Je l'avais jouée sur Telekim et avais décidé d'en faire un jour une capture. La voici. Pour la pochette, j'ai pris "georges cassette et le transistor", un dessin que j'avais exposé au Havre en 2010. Pour le clipounet, un plan fixe de radio.

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Ciao

dimanche 28 juillet 2013

"the ballad of Tom and Eva Lee Doo" single 30/52-2013

J'ai commencé l'enregistrement de cette chanson en 2006. Mais elle est restée de coté pendant longtemps. D'où son titre en "lee doo". J'ai enfin rechanté et remanié le texte cette année. J'ai aussi remixé la chanson. J'y joue du piano, de la guitare, de l'omnichord, de l'orgue, et je chante.  C'est une ballade toute simple. Pour le clipounet, j'ai filmé une promenade dans le Vaucluse. Pour la pochette, en revanche, il s'agit du Pyla. Et même d'une image issue d'un autre clipounet de cette année.
voici le clip


ICI la chanson à acheter sur Itunes

lundi 22 juillet 2013

"They've got a job" ( 29/52-2013 )


L'enregistrement de cette chanson a eu lieu l'an dernier. Il s'agit d'une simple chanson au banjo mais il se peut que je me sois un peu emporté, rajoutant batterie, basse fretless, piano, triangle, percussions vocales, un peu de guitare, de l'orgue et des machins. Le texte un peu absurde raconte à chaque coup une chose et son opposé. Le clipounet montre une récente séance studio à CBE après quelques images un peu à gauche.
Ciao.

dimanche 14 juillet 2013

"ROSY UNBELIEVABLE" (single 28/52-2013)

J'ai commencé l'enregistrement de "Rosy unbelievable" fin 2004 puis l'ai continué début 2005. C'est la première chanson pour laquelle j'ai joué et enregistré de l'omnichord, instrument que je venais tout juste de me procurer après des années de recherches. En ce sens, "Rosy unbelievable" n'est pas toute neuve. Mais il me tenait à coeur de publier ce titre. Il a été enregistré sur mon magnétophone 8 pistes à bandes. Or ce dernier est en panne depuis plusieurs années. Je tenais à rechanter cette chanson. Les prises voix et le texte de la première version  n'étaient pas bonnes. Mais la chanson étant assez répétitive, j'ai du me plonger dans un édit étrange avant de faire les voix. Conserver l'intro et la fin, ainsi que les passages instrumentaux, mais reboucler chaque partie instrumentale pour pouvoir chanter à nouveau par dessus. Plus qu'un remix ou qu'un ajout de prise, il s'agissait d'édition de fichiers et même de restaurations. Puis, une fois les voix réenregistrées sur matériel digital, il faut dire que les textures étaient incohérentes. Alors j'ai du retoucher à l'instrumental pour lui donner une texture révérbérée pour que ce soit cohérent avec les nouvelles prises. Là me sont arrivés des soucis d'échos puis un problème de niveau. Le master était, lui, sur DAT, ce qui m'a permis de m'y reprendre à plusieurs fois. J'ai joué les guitares à l'envers ( il fallait apprendre la partition dans un sens rétrograde ) avant de jouer par dessus des guitares folk passées dans la chambre à écho et le chorus Roland. Puis j'ai enregistré des omnichords, des orgues, et deux parties de piano très différentes. L'une en son pur, l'autre avec un chorus. Mais les deux lignes mélodiques ne sont pas les mêmes. L'une est une gamme pentatonique ascendante par tierces, l'autre une gamme chinoise. C'est l'une des premières fois où je tentais de mélanger des gammes de deux pays différents ensemble. Comme mes deux parties de piano se mélangeaient mal, j'ai songé à en passer une dans un effet. La chinoise résonnait bien dans le chorus. J'avais entendu cette technique pour "ashes to ashes" de Bowie. Puis j'ai joué des soli de clavier au portamento avec un gamme qui semble indienne mais ne l'est pas. Curieux.
Le texte parle d'une fille cachée, que personne ne connait vraiment. 
La vidéo, quant à elle, est un montage de kaléidoscopes que j'ai récupéré ça et là. Il me manque de plus en plus de temps pour faire des clips. Le compteur avance et j'en suis actuellement à 42 singles dont 28 publiés. Je dois me dépêcher afin d'être à l'heure. Alors les clips passent en second plan. 

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lundi 8 juillet 2013

"swing swing" (single 27/52)





J'ai enregistré "swing swing" l'an dernier. J'avais depuis un moment ce thème jazzy en tête et j'avais pour projet de monter un jour un groupe de jazz instrumental car ce titre fait partie d'un sac de ritournelles jazzy que j'ai dans un coin et qui ne demandent qu'à être jouées en groupe. Mais le temps manque. J'ai donc décidé d'inclure une version trio à la Nat Cole ( piano, contrebasse, batterie ) dans mon singles club qui est un endroit de liberté fort agréable. Ainsi je peux aussi faire écouter cette proposition. Et si des musiciens veulent intégrer un groupe jazz avec moi pour jouer des choses dans cette couleur, j'en serais ravi. J'ai même un nom de groupe de coté. Bref, j'ai d'abord joué la batterie, puis le piano, puis la contrebasse, en tentant de reproduire l'énergie d'un trio dans un bar. Depuis quelques temps, Mathias Malzieu me montrait de petits films faits à l'Iphone et je lui ai proposé de m'en faire un pour "swing swing". Je sais qu'il manquait de temps, mais je sais aussi que dans le train, il aime faire des clips à l'Iphone. Il a accepté et j'en étais ému. Il a demandé à tout plein de gens d'envoyer des vidéos d'eux. Carmen Maria Vega, Renarde Van Helzie, Victorine, Lise, Camille et Albane, Rosy, Sophie Marie Larrouy, Guillemette Foucard, Babet, et a même ajouté Christian, mon poulet.



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dimanche 30 juin 2013

"NO SOUL" (single 26/52-2013)

J'ai enregistré cette nouvelle chanson bluesy il y'a un an environ. J'ai tenté de faire la prise de son la plus sale possible. J'ai joué la batterie, la guitare, la basse, j'ai chanté et j'ai mixé de la façon la plus extrême possible. 
Pour le clip, Hugo Berrouet a monté un drôle de sketch avec des images récupérées et je pense que le clip ne sera pas visible longtemps pour causes d'images un peu olé olé. 



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lundi 24 juin 2013

"OUTCOME" single 25/52





Voici mon nouveau single, "outcome". Je l'ai enregistré quelques minutes après son écriture quasi automatique il y' a un an. J'ai joué la guitare, le piano, les maracas, les claps, j'ai chanté et la chanson était quasi mixée. Les paroles sont abstraites et je n'ai jamais été convaincu à 100% de l'harmonie de la chanson. Il y'a un Fa# qui me dérange. Mais à ce stade des enregistrements de mes singles, je savais qu'il n'était pas à l'heure de se poser des tonnes de questions. J'allais publier "and then we take another road" et je devais enregistrer la version finale de la musique du spectacle "Play". Ce singles club se devait d'être un feuilleton avec un rythme de punk rock, sitôt enregistré, sitôt expédié. Alors j'ai gardé les accords de la chanson. Chose que je modifie souvent dans mes chansons. Mais ce coup ci, je suis resté sur mes trois accords. J'avais entendu certaines chansons des JAM dans lesquelles j'avais trouvé certains accords un peu posés ça et là à l'emporte pièces. Un document de Brassens laissait entendre qu'une note des "copains d'abord" n'avait jamais trouvé son bon accord et que la chanson avait été gardée ainsi. Je me suis dit que je pouvais bien tenter quelque chose avec "outcome". Pour la pochette, je manquais cruellement d'idée. Mais bien ficelé, n'importe quel hasard peut s'interpréter comme un choix. On verra bien la réception de ce marron stupide. Pour le clip, j'ai gardé la même dynamique débile: de la boxe de kangourous. Pourquoi pas?



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lundi 17 juin 2013

"JENNY SONG" (single 24/52-2013)






En 2010 j'ai ouvert un blog du nom de Coussinet dans lequel je publiais des chansons en mp3 disponible par mail grâce à paypal. J'ai publié ainsi une centaine de chansons étranges, hors formats, inédits, mais aussi des lives et toutes sortes de choses. 
"Jenny song" a été, à ce moment là, une des plus appréciées. Je m'étais aussi amusé à faire écouter cette nouvelle chanson via facebook avec un lien valide durant seulement une heure. De mon coté, je trouvais mon chant assez moyen et la chanson mal jouée. De plus elle ne trouvait pas sa place dans "Radio Lee Doo", album que j'étais en train de préparer. Je l'ai mise de coté. Elle n'a pas trouvé non plus sa place sur mon album "And then we take another road" et encore moins sur la "musique du spectacle Play". En revanche, son format pop convenait à ce gros projet de 52 singles. 
J'ai donc enregistré une nouvelle version. J'ai joué les batteries, basses, guitares, orgues farfisa, percussions, et chants. 
Les paroles sont inspirées d'une conversation avec Mélanie Bauer, animatrice radio chez Nova. J'étais en interview dans son émission pour mon album de 2009 quand elle m'a raconté son quotidien. J'ai trouvé qu'il fallait que j'en fasse une chanson car le thème de l'isolement m'a toujours beaucoup plu. Une animatrice derrière son micro, c'est un sujet que je trouve chouette. 
Je lui ai donc demandé de la filmer pour le clipounet.



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lundi 10 juin 2013

"EMILY R" ( singles 23/52-2013 )



J'ai enregistré "Emily R" fin 2011 puis l'ai modifiée en 2012. J'ai joué tous les claviers, batteries, basses, guitares et chants et j'ai demandé un coup de main aux Natas Loves You pour le texte. Il s'agit d'une chanson à propos des questions un peu idiotes que l'on s'entend poser lors d'une relation amoureuse, et des réponses tout aussi idiotes que l'on peut se voir rétorquer. S'en suit un moment de silence avant le dernier refrain. Ce silence fait référence à ces moments où l'on se demande si l'on va ou non répondre encore quelque chose d'idiot et qu'on s'entend le répondre à nouveau. 
Voici le clip

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dimanche 2 juin 2013

"BEHIND THE BUSHES" ( 22/52-2013 )


J'ai écrit cette chanson au banjo, dans ma cuisine, et l'ai enregistrée dans ma cuisine, face au micro de mon Ipad, en jouant et chantant en même temps. Le texte parle de voyeurisme. J'ai écrit cette chanson le même jour que son enregistrement, en juin 2012. J'ai par la suite dessiné des banjos avec le logiciel Paint pour la pochette. Puis j'ai réutilisé les même images que le clipounet de "from Frisco to Berlin". L'idée de répétition me plait car je vais pouvoir voir qui suit mon feuilleton de singles avec application. Cette chanson m'a aussi donné envie de créer le personnage de Romuald Banjo, qui a sorti un single et joué en concert, mais n'est pas un personnage encore au point. 


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lundi 27 mai 2013

"WE KNOW" ( single 21/52-2013)


J'ai enregistré une première version de cette chanson il y'a des années mais je n'aimais pas les paroles ni le rythme. C'est en 2010 que j'ai finalement commencé une version tribale de cette chanson. J'ai joué les rythmes de tambour et tambourin par dessus une guitare accordée plus grave qu'à mon habitude. Puis j'ai ajouté un banjo répétitif, et des choeurs que j'ai passé au ralenti et mis en boucle. Le climat commençait à apparaître. Le riff de guitare 12 cordes m'est venu plus tard, ainsi que l'idée d'ajouter un solo de balafon et des flutes aux lointain. J'ai finalement eu pas mal de souci au mixage, ce qui m'a découragé à enregistrer mes prises chant définitives. En 2012 j'ai écrit un nouveau texte, puis ai pris le taureau par les cornes. Il a fallu un gros nombre de mixages pour que je sois enfin à l'aise avec le résultat. Le choix des instruments et le fait que la chanson ne soit jouée que sur un seul accord me rendait la tâche difficile. L'organisation de l'espace au sein de ce mixage était tout un défi. Il y'a beaucoup de voix, beaucoup de graves, beaucoup de choses. Le titre est long. Bref, il a fallu un moment pour que cela m'aille. Puis cette année j'ai tourné ce clipounet où l'on voit la route de la Creuse en train. C'est un petit hommage a un des clips de The Cure. 
La chanson ici à l'achat.
 

lundi 20 mai 2013

"From Frisco to Berlin" (single 20/52-2013)



J'ai écrit cette chanson en juin 2012. Une ballade à la folk à propos de l'importance de jouer de la musique quoi qu'il arrive. 


Le clip ci dessus
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dimanche 12 mai 2013

"RIDE THE OCEAN WAVES" (19/52-2013)



J'ai écrit cette chanson à l'origine pour la jouer avec Grand West, trio blues avec Benjamin Bardinet et David Argellies. Mais Benjamin est parti faire le tour du monde l'an dernier. Alors j'ai enregistré cette chanson pour ma série de singles. J'ai joué la batterie, la guitare, la basse, j'ai chanté toutes les voix, puis j'ai demandé à Rémi Foucard de venir jouer les parties de violons. Ils a d'ailleurs écrit les parties à jouer. 
C'est une chanson d'été, et je souhaitais un clip avec des images d'océan. Je suis allé en filmer l'an dernier. Mais il faisait rarement beau temps. Puis je me suis rendu compte que sans narration, ça rend très mal. Je n'ai donc jamais réussi à faire le clip en question, qui demande un bon cadreur et une narration. 
J'ai donc pensé à dessiner mon personnage Christian qui fait du surf. Un peu dans l'idée de mon clip de "song for Danny". 
Le tableau est à acheter ici






 

Le clip dans le message et la chanson à l'achat ici

lundi 6 mai 2013

"TROPICAL MANGO" (single 18/52)




J'ai enregistré "Tropical Mango" en 2009 et je songeais à l'inclure à l'album "Mary Lee Doo". Mais je n'ai pas trouvé cela cohérent. Le mixage me déplaisait. J'avais envie de refaire de la musique à base de coupures, comme je faisais dans les années 90. Des chansons zapping. A cette époque ça avait vraiment du sens de déconstruire. Il y'avait le sampling et le décloisonnement des genres musicaux. Le trip hop, l'indie lofi, permettaient des cassures qui, à mon sens, témoignaient d'une période trouble où l'on disait qu'il n'y aurait plus rien de neuf en musique. La fin du siècle rendait la production hystérique et les mélanges ressemblaient à du zapping télé plus qu'à du dosage. Aujourd'hui cette grammaire musicale n'a plus de sens. Mais dans les années 90, faire du zapping proposait une musique poupée russe, démontrait que plusieurs niveaux de lectures était la clé de l'écoute. Aujourd'hui, avec le principe de fenêtre, et je ne fais pas que référence à Windows, nous avons un applanissement des sources d'épanouissement culturel. On peut chasser ses gourmandises musicales d'un site à l'autre et internet est plus panoramique que ne l'était la conscience de la culture de ces années de fin de siècle. Il était punk se sortir la guitare folk après un morceau punk. Aujourd'hui l'accès a pris la place du zapping et nous envisageons la musique comme un panorama. Pas étonnant que l'on voit autant de plans larges dans les clips. De l'horizon, du ciel, des reverbs longues comme si les chansons étaient enregistrées dans des valées. Dans les 90's, l'intimité avait un grande place dans la musique alternative. Aujourd'hui c'est l'exhibition qui prime. 
Ma chanson "Tropical Mango", elle, est encrée dans les 90's par son cadavre exquis qui sert de texte et par ses collages musicaux qui en font ce puzzle absurde. Je voulais retrouver ces sensations de brutalité à l'écoute. Tout d'abord avec une partie de musique évoquant la jungle tropicale coupée de passages garage rock. Puis une libération de garage heavy sur un rythme installé de polka punk. En troisième partie, la nature, les guitares folk et les flutes, on retrouve une largeur de champ. Pour le clip, j'ai ressorti des ingrédients de 2009: les oeufs qui chantent. J'avais à l'époque organisé tout un tas de teasers pour vendre "Mary Lee Doo" avec ces oeufs. Réutiliser des ingrédients offre une nouvelle lecture et un constat mal assumé dans la musique: nous sommes en  constante redite. J'ai toujours assumé de creuser le même sillon. Utiliser les oeufs qui chantent ou les images de "Berenice Panic" me sert à rire de ce constat tout en éclairant à nouveau ces éléments, pour les creuser un peu. De la foret, Henry en diable, des poursuites. Que donnent ces images sur cette musique? Quel est ce puzzle? Ce sont mes questions, et j'aime me les poser devant vous. 
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Le clipounet à voir

lundi 29 avril 2013

"DON'T CALL ME JIM" (single 17/52)


Ce nouveau single instrumental mélange deux accords mineurs écartés d'un demi ton. Figure jazzy que l'on entend dans le standard "So what" et qui est une couleur que j'aime beaucoup. J'ai voulu utiliser quelque chose dans ces tons là pour un instrumental new wave dégueu. 
La chanson sonnait de façon compulsive. J'ai eu envie de l'appeler "don't call me Jim", en référence à mon prénom que l'on écorche souvent. Pour le clip j'ai profité d'un décor croisé sur la tournée "Play" et d'une illusion de caméra old school pour vous témoigner de mon obsession des portes fermées. Une confession instrumentale, donc.

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lundi 22 avril 2013

"Yx 54 Db" (single 16/52-2013)



En avril 2011, alors que je venais de terminer mon album "Radio Lee Doo" que je m'apprêtais à publier en octobre chez Gimme Shelter, je me suis mis à enregistrer dans la foulée toute une série de chansons, la plupart absurdes, avec des textes suréalistes et des mixages improbables, préférant détruire un son que réfléchir à l'harmonie. D'autres fois, j'écrivais des folk songs intimistes pour me calmer. Mais cette période était rythmée de moments de colère due à ma vie privée et de moments d'apaisement dus au terme de ma trilogie "Lee Doo" qui m'avait, en trois albums et 4 années, pris une énergie que je ne soupçonnais pas. J'étais autant soulagé d'être allé au bout du projet que perdu de ne plus savoir quel défi me proposer. J'ai décidé de ne pas m'en proposer. Ni même de concept. Simplement un défouloir. Depuis cette période et l'enregistrement de cette chanson "Yx 54 Db", je suis d'ailleurs dans la même dynamique. Se projeter dans des albums concepts ne me tentent plus tellement. Peut être que ça reviendra. Chercher l'immédiateté non plus. Et "Yx 54 Db" est peut être le début de cette envie de spontanéité et d'expérimenation qui m'avait quitée depuis 2007, au moment de la sortie de "Fatal Mambo", disque expérimental par son choix de n'utiliser aucune électricité dans sa réalisation, et effort stylistique de pop bublegum plagiste. Certes, j'avais envie de faire ce disque, tout comme les autres. Mais en 2011 j'avais à nouveau envie de laisser la cohérence de coté, celle même qui dans les années 90, me faisait enregistrer des disques patchworks souvent accusés d'incohérence. Aujourd'hui j'assume mes soucis d'identité et faire de la musique dans tous les sens ne me dérange plus du tout. Le début de se soulagement a commencé il y'a deux ans, avec cette chanson étrange, que je ne sais pas moi même classer ou expliquer. C'était une folk song que j'avais commencé à écrire en 2003. J'avais toujours trouvé le texte vide et la rythmique pauvre, mais je déteste ne pas laisser sa chance à une musique. J'avais eu envie de l'écrire, c'est qu'il devait y avoir une raison. Peut être mon manque d'expertise n'a t il pas trouvé la bonne direction. Je savais que la mélodie et les accords avait une certaine lumière. Je ne suis pas sûr de l'avoir trouvée dans cette version. La chanson initialement d'intitulait "savoir faire". Paroles que j'ai gardées. Il se peut qu'un jour j'en fasse autre chose, mais en 2011 je voulais me repencher sur cette chanson. Je l'ai passée à la moulinette à contradictions. J'ai obsurci sa luminosité pour donner l'ambiance d'une boite sado maso avec un couleur electro sale, de la distorsion numérique. J'ai auto samplé les claviers de ma chanson "my family" de 2009, pour donner un peu de nostalgie. Puis j'ai saturé, resamplé dans un mauvais format, dirigé mes exports quasi les yeux fermés, accéléré des voix pour donner dans le surnaturel. J'ai écrit le texte en parlant de Dali et de l'ego. Le mien en prenait un coup car j'étais en train de détruire une folk song que je trouvais par ailleurs inofensive mais c'était le prix à payer pour récupérer l'essence ce mini refrain qui m'avait animé ce jour de 2003, en terrasse du Milos Café à Bordeaux. J'étais rentré chez moi pour écrire et enregistrer ma chanson, presque guidé par du rien, comme un somnembule. Je ne sacralise jamais mes musique et c'est pour ça que je leur fait vivre des tortures, mais j'ai du respect pour ces moments que nous avons, musiciens, lorsqu'une chanson ou une ambiance musicale apparait dans un coin de notre tête. Ecouter ses chants à peine perceptibles requiert la patience de celui qui regarde une étoile loitaine et se plaint de sa disparition au fur et à mesure de son observation. Le matériau est si fragile qu'il disparait parfois. L'ego est si bouleversé qu'il nous arrive de vouloir mettre de notre expertise dans la musique quite à la desservir. La mémoire pert la notion du temps, les émotions sont confuses et nous sommes animés d'une envie mégalo de faire entendre cette musique à la terre entière en même temps que nous avons honte de livrer cette petite pépite d'intimité. Ce moment est celui qui me fait lever le matin tôt pour faire de la musique, car je sais que c'est en pratiquant intensément que ces moments arrivent. Si ils arrivent c'est qu'il y'a une raison. De là à faire correctement le travail de traducteur, car il y'a une traduction à faire entre ce que l'on entend et ce que l'on va vous livrer à écouter, de là à réussir cette étape, donc, il y'a quelques obstacles. Je produis beaucoup pour apprendre vite à vous livrer la meilleure traduction. Et pas parce que je mets mes chansons sur un podium. Je ne sais pas si j'ai réussi à conserver ce sentiment que je ressentais en 2003 lors des brouillons de ce "Yx 54 Db" qui sort aujourd'hui en digital, mais je devais essayer une nouvelle fois car cela m'obsède depuis. Comme d'autres musiques. Pour le clip, j'ai voulu noircir l'ambiance et réutiliser les images de "Berenice Panic".

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lundi 15 avril 2013

"SHORE BREAK" (15/52-2013)







Mon single de ce lundi n'est pas une réelle nouveautée, à part pour vous, bien sûr. Quelques personnes qui suivaient mon blog COUSSINET ont aussi pu l'entendre. Il s'agit d'un instrumental de surf music que j'avais enregistré et jamais publié. Loin de moi l'envie de recycler de l'inédit, mais j'avais un regret du à la non publication de ce titre un peu surf garage. De plus c'est un instrumental et j'avais envie de publier des choses instrumentales cette année. Car, je vous rappelle que lors de la publication du dernier single de l'année 2013 sera simultanément proposé la publication du format physique encore secret réunissant les 52 singles. Et si dans ces deux heures et quelques de musiques nous n'avons pas quelques instrumentaux pour nous détendre les oreilles, alors le recueil sera épuisant. La musique instrumentale, d'après les études de Daniel Levitin, n'est pas vocalement cathartique. Lorsqu'on entend une chanson, le cerveau tente une imitation mentale de la voix. C'est ce qui avait d'ailleurs, entre autres, intéressé Berio lorsqu'il composait pour la voix humaine. Face à une musique instrumentale, ce reflex humain d'imitation spontanée liée à la recherche identitaire n'a pas lieu. Ainsi la musique instrumentale, appelée musique silencieuse en Turquie, laisse d'avantage de place à l'imaginaire de l'auditeur. D'où mon envie de placer ce titre dans mes 52 singles, malgré sa place au grenier. Au diable les protocoles. Sa texture sonore aussi offre une nouvelle couleur face aux autres singles, car il est enregistré en 2004 sur un magnétophone à bandes. Et j'ai envie que ces 52 singles soient aussi illustrés par une palette large d'interprétation, d'écriture, de jeu, mais aussi de source d'enregistrements. Ici, de l'analogique pure souche. J'ai joué les guitares, basse et batterie. La chanson est inspirée par une véritable histoire de surf qui m'est arrivée avec Hugo Berrouet ( Calc, Cocktail Bananas) lorsqu'à Lacanau en 2001, après plusieurs shore break, je me faisais emporter par une baïne et qu'Hugo me suivit. Nous avions eu très peur, au large. Je pensais à cette scène lorsque j'enregistrais cette musique. 
Pour le clip, j'ai compilé quelques images de shore break. 

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lundi 8 avril 2013

"HERE COMES MY BABY BLUES" (single 14/52-2013)







Mon single 14 pour cette année est un peu moins une nouveauté que les autres singles en ce sens qu'il s'agit d'une relecture d'une chanson déjà publiée. J'aime beaucoup enregistrer de nouvelles versions de chansons, comme font les chanteurs de country. Mais pour le cas de "here comes my baby blues", c'est un peu différent. Car cette version est la première. J'ai enregistré "here comes my baby"en 2005 avec la guitare slide et mon chant. Je l'ai ensuite proposée aux Cocktail Bananas pour l'album que nous enregistrions alors. Puis j'ai eu besoin en 2006 d'une chanson un peu blues pour mon album "Rock N Roll Calvaire". Certes j'avais donné une version plus electro rock, mais "here comes my baby", dans son premier titre, est alors sorti dans ce disque publié par Z and Zoe Records. Par la suite, en 2007, les Cocktail Bananas ont désiré faire un version jouée en groupe de cette chanson, qui s'est retrouvée sur le deuxième album de Cocktail Bananas. Nous l'avions jouée à 4, Henry, Hugo, David et moi, je jouais le banjo. Quelques temps plus tard, un groupe du nom de Babanas Eud Shkacks en a aussi fait une reprise. J'ai toujours pensé que la meilleure version de "here comes my baby" était sa version initiale, plus blues. J'ai donc fait une nouvelle prise chant, un nouveau mixage et un clip en noir et blanc, en plan fixe, qui doit donner la même sensation que le texte. Ce moment statique où l'on attend quelqu'un qui n'arrive pas. 
Anecdote: La guitare utilisée ici m'a été offerte et fabriquée par Eric et Peggy en 1997 à partir de récupération de bois dans des poubelles et de bouts de guitare. J'ai enregistré un titre avec sur mon album "la cuisine selon certains principes" et puis cette chanson. Depuis, la guitare a explosé avec la tension des cordes. 
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lundi 1 avril 2013

"IN THE MOVIES" (single 13/52)


Il y'a à peu près un an, alors que je jouais comme batteur de remplacement pour Natas Loves You, j'ai écrit cette chanson. Je sentais bien ses mélodies asiatiques et ses mesures irrégulières. J'ai joué la batterie, les claviers, et quelques guitares japonisantes. Puis est arrivé le moment de chanter. La distribution des notes de la mélodies était difficile. J'ai été aidé pour ce court texte par Natas Loves You. Rapidement mixé, cette chanson est devenue pour moi l'une de mes nouvelles chansons fraiches pour 2012, même si je savais que je publierai deux albums cette années là. Il me tardait de voir si je pouvais enregistrer le plus de titres possibles avant l'été pour amorcer le projet de singles club. Je savais qu'après l'été, j'aurais deux tournées en parallèle. Une avec le spectacle "Play" et ma musique, et l'autre en solo pour jouer "and then we take another road", mon disque d'aout 2012.
Le clip a été fait cette année avec des récupérations d'images du Vietnam. Il y'a aussi quelques images de mon clip "Berenice Panic" de janvier. Saurez vous les retrouver?

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lundi 25 mars 2013

"LILY CATASTROPHE" ( single 12/52)

J'ai écrit "Lily catastrophe" une première fois vers 2006 mais je n'aimais pas te texte, ni la tonalité, et encore moins l'interprétation. Elle est restée en brouillon durant pas mal d'années. Et puis en 2010 j'ai joué quelques parties de batterie, en vue de futurs enregistrements, au studio Bonus Track de Yarol Poupaud, qui faisait la prise de son. J'ai aussi joué ce jour là quelques prises pour mon album "Radio Lee Doo". Celui ci était prioritaire car je devais le publier dans la suite de ma trilogie. Cette partie de batterie est donc restée de coté jusqu'à l'an dernier. Le son me convenait enfin. J'avais enlevé un temps avant la reprise du thème de guitare, juste après le premier refrain. Cette petite nuance qui mange un temps m'avait également donné envie de jouer un très long roulement de batterie sur la reprise finale, avant la coda. Le texte, quant à lui, est devenu une histoire de fille qui, a son mariage, est d'une extrême maladresse envers sa robe, les musiciens, et tout le reste de la fête. J'ai donc joué les guitares, claviers et basse fretless à la suite de la batterie. J'ai chanté. Et une idée, inspirée par les guitares de chez Natas Loves You ( avec qui je jouais de la batterie à ce moment là, en remplacement du batteur absent durant 6 mois ) extrêmement révérbées a résolu un soucis avec la guitare d'accompagnement, souci qui depuis quelques années m'empêchait d'avancer. C'est tout bête mais je n'arrivais pas à choisir entre un couplet avec ou sans guitare. La solution de la reverb lointaine m'a permis de ne faire aucun choix. On entend au loin une guitare, ça me convient. Au sujet des guitares, elles sont enregistrées en stéréo, ce qui m'arrive rarement. Mais comme j'étais à cette époque en train de produire des titres pour les démos de Baptise W Hamon, et que ce dernier me poussait à tenter la stéréo, avec laquelle je suis rarement à l'aise ( trop de largeur, pas assez d'intimité ), j'ai eu envie d'essayer ceci sur Lily Catastrophe. Pour la pochette, j'ai vu passer cette photo de Celine Garnavault ( comédienne de théâtre avec qui je joue dans le spectacle "Play" ) et j'aimais l'ambiance. 
Pour le clip, j'ai demandé à Claire Lily de jouer dedans mais elle manquait de temps. Guillemette Foucard  (April Shower, Dionysos, Victorine) était disponible et je devais récupérer une batterie chez elle. Cette dernière a une passion pour les roues. Elle aime en faire souvent. J'ai proposé qu'ensemble on invente une histoire autour de ça. Elle fait des roues devant moi, et je ne suis pas spécialement au taquet. Ces derniers temps, grâce aux open mics des Inrocks Lab que j'anime avec Victorine un peu partout en France, je fais des sketchs pour le site Konbini qui filme ces évènements. Ces derniers m'ont donné quelques conseils pour mes clips. Comme le "changement de valeur", qui permet de proposer à l'oeil plusieurs angles de vues pour la même scène. Je les remercie car c'est une technique que je ne connaissais pas. Je filme et monte avec un Ipad, pour aller vite, et en attenant d'avoir plus de moyens pour réaliser mes clips, activité que j'adore mais dans laquelle je suis convaincu qu'il est plus important d'avoir des idées et de la technique que du matériel. Ce "changement" de valeur m'a été très utile. Quant à cette technique de clips à outrance, elle m'apprend à aller vite et à tester un maximum d'idées. Je suis encore surpris que mon clip "where the horses run free" soit votre préféré avec un simple plan séquence en voiture, la nuit en noir et blanc. Je pensais que le clip de "old brother John" serait mieux reçu, avec plus de comédie, un beau décor et plein de plans différents. Cette expérience de faire beaucoup de clips rapidement me permet de mieux comprendre mes idées, leur réception, et le temps que cela prend. J'étais étonné en 2010 de voir le peu d'impact qu'avait eu mon clip "lady blue" ( mon dessin animé le plus ambitieux en terme de temps puisque dessiné plan par plan à la main avec Paint, 10 mois de dessins et montage ) alors même qu'il était en page d'accueil chez Ciné Novo, dans le bouquet Orange. Idem pour "My Family". Mon clip le mieux produit, avec de la vidéo, de l'animation, des acteurs, des éclairages, un réalisateur issu de Canal Plus et Itélé, et mon seul clip en télé à ce jour. Pourtant sur internet, ses vues décollaient difficilement à ce moment là, comparativement à "Berenice Panic", single 1/52 de cette année, dont le clip a eu une forte poussée en peu de temps avant de se stabiliser sur le net. Tout ceci me permettra, à long terme, de casser certains mythes inutiles autour du web et des clips. 

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lundi 18 mars 2013

"SPAIN" (single 11/52-2013)


J'ai enregistré "spain" en 2012 avec l'intention de la jouer de façon metal. Les accords majeurs m'y encourageaient. Mais en cours de route j'ai eu envie de rendre hommage au titre. Nile Rodgers disait qu'une chanson doit avoir une production en rapport avec le titre. Pour "China girl", il ajouta par exemple un riff asiatique. Pour "I'm coming out", une batterie qui met presque une minute à démarrer. Pour "Spain", j'ai ressorti la guitare en bois, et j'ai joué l'accompagnement de façon flamenco. En jouant la batterie, j'enlevais des éléments jusqu'à me rendre compte à quel point la musique flamenco a l'hystérie de la drum and bass. Ce qui m'a donné l'envie d'un clavier basse qui ronronne dans les basses fréquences. J'ai ensuite ajouté des castagnettes, puis un solo de guitare dégueulasse et sur-mixé. Suivi d'un solo de stylophone andalou. Puis un orgue pour soutenir. Le texte parle juste de vacances en Espagne, mais avec le lancinant du chant, on croit que je chante un texte gothique. Cette contradiction m'intéressait.
Sophie Marie Larrouy m'a ensuite fait un clip.

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lundi 11 mars 2013

"DUBLIN BLUES" (single 10/52)

J'ai enregistré "Dublin blues" en 2012, durant les sessions d'enregistrements de Baptiste W Hamon qui préparait queques nouvelles chansons chez moi à ce moment là. Un enregistrement fort agréable du au fait que je suis fan des chansons de Baptiste mais aussi du au fait que ce dernier me demandait une production très précise à la fois ample, brillante, mais aussi poussiéreuse avec une stéréo étroite. Il savait ce qu'il voulait, et en ce sens, je pense avoir passé quelques semaines à produire sous sa houlette des titres maitrisés, par un auteur très en place dans sa mécanique interne. J'étais impressionné. J'ai beaucoup appris de son gout pour la stéréo étroite. Raf, le trompettiste, faisait des prises, et je jouais les batteries pour Baptiste. "Dublin Blues" a été faite au même moment et j'ai gardé quelques réglages pour ma prise batterie. Ainsi, elle sonne elle aussi un peu comme les sessions de Baptiste. Puis j'ai joué les guitares, puis la contrebasse. Les Coquillages de Cléa Vincent jouaient beaucoup à ce moment là, il m'arrivait de remplacer le batteur, et je me suis retrouvé avec la contrebasse de David ( Coquillages, Cocktail bananas, Grand West ) chez moi. Je pensais utiliser la basse, mais j'ai vu la présence de cet instrument comme un signe. La mélodie de trompette est bien de moi mais c'est la bouche de Raf qui souffle.
Quelques mois plus tard, et même si Baptiste ne connaissait pas mon titre instrumental, je lui ai proposé de jouer au backgammon pour un clip. Nous étions en résidence aux Trois Baudets avec Victorine ( pour qui je jouais la batterie ) quand j'ai proposé à Potandre ( le guitariste de Victorine ) de nous filmer, Baptiste et moi dans le bar du lieu. Les deux m'ont fait confiance, totalement à l'aveugle, sans savoir que j'étais sur le point de publier une série de clips absurdes, souvent en contre emploi de mes singles, en mépris de l'indie pop et de ses codes archi sérieux. Mes amis musiciens sont formidables pour ceci, ils me suivent parfois sans savoir ce qu'il se passera. Je ne remercierai jamais assez le grand nombre de musiciens que j'ai pu rencontrer, avec qui j'ai joués, et qui m'ont accordé plus de confiance que bien des personnages de la production musicale (même si je n'oublie pas la quinzaine de labels qui m'ont publié. Cette phrase allant surtout aux autres structures, petites et grosses, qui m'ont parfois rendu la vie compliquée). Il est vrai que j'aurais rêvé un clip en noir et blanc en travelling mais je n'avais pas envie de faire un mauvais travelling. Une partie de ce jeu que j'adore, le backgammon, me plaisait d'avantage.
L'ironie du sort est apparu aujourd'hui lorsque Baptiste découvrit le titre. Il me lança illico la chanson "Dublin Blues" que je ne connaissais pas, de Van Zandt. Ce qui est fou c'est que Baptiste se retrouve associé dans l'enregistrement et le clip à cette chanson qui porte le même titre qu'une chanson de Van Zandt alors même que Baptiste chante de son coté une chanson hommage à Van Zandt dans son propre répertoire. Il y'a de drôles de hasards, tout de même.
Pour moi, en tout cas, cette chanson évoquait Dublin, et mon dernier voyage, lorsque j'y avais joué en 2011 avec Rivkah. Je donnais un concert solo, je me faisais une joie de découvrir une boite de nuit dans l'hotel même et j'avais enfin vu la statue de Phil Lynott, pris une photo à ces cotés pour la montrer à mon ami sosie Cédric Le Roux ( grand guitariste et copain ) pour finalement avoir un coup de blues incroyable en fin de soirée, après mon concert, comme souvent. Le Dublin Blues donc. Plus tard je découvrais que ce thème était déjà présent dans un autre instrumental à moi, en brouillon sur une cassette de 1997, chez moi, en fouillant. Etrange comme certaines mélodies me hantent.
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lundi 4 mars 2013

"OMNICHORD SONG" single 9/52



Voici mon 9eme single. "omnichord song" est joué à l'omnichord et chant, avec un peu de clavier. Le texte est imagé et la musique assez simple. J'ai enregistré cette chanson en avril 2012. J'ai tourné le clip en septembre 2012 lors d'une résidence du spectacle "Play", d'ailleurs il y'a certains éléments de ce dernier.
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lundi 25 février 2013

"RADIO CLUB DELUXE" single 8/52

Radio Club Deluxe est une chanson écrite il y'a un paquet d'années. Ce n'est pas vraiment une nouveauté donc, en revanche elle a eu plusieurs enregistrements. et ce coup ci je parle bien de prises de sons différentes et pas de versions. La structure n'a jamais changé, ni l'orchestration, ni quoi que ce soit. Simplement chaque enregistrement me rendait insatisfait. Je sais qu'on peut penser que je ne soigne que peu mes enregistrements, et c'est quasi vrai. Pour être précis, je dirais que l'intention m' importe plus que l'ampleur du son ou la présence sonore, dont j'ai, c'est vrai, rien à secouer. En revanche, je peux refuser une publication pour tempo trop faible ou une intention molasse à quelques BPM près.  Cette chanson a failli de peu figurer à mon album "Don Lee Doo" mais j'avais horreur de mon jeu d'orgue, trop pressé. Puis ça a été le souci du Wurlitzer que je ne jouais pas assez en syncope. Cette chanson a plusieurs rythmes mélangés. j'ai joué une batterie ragga avec des syncopes très longues sur les refrains qui mangent un temps ça et là. Puis j'ai joué une partie de Wurlitzer qui devait avoir les accents forts sur les syncopes pour tendre vers la musique latine. J'ai doublé avec un clavier basse pour faire vrombir dub dans les fréquences basses du mixage. Enfin j'ai joué des mélodies au Farfisa à la quinte pour sonner indonésien sur des gammes asiatiques, comme pour les chants. J'ai ensuite placé un gong qu'un internaute m'avait envoyé en wave par mail, un soir, sur facebook ( je l'en remercie, même si j'ai oublié qui c'était) et j'ai joué quelques nappes d'omnichord. Ce qui me chagrinait c'est que je frappait pas assez fort les futs dans les version d'avant. Je voulais qu'on entende de fortes attaques comme dans certains enregistrements nigériens où la caisse claire et la grosse caisse sont jouées jazz au niveau de l'intention, même avec un rythme dansant. Puis arrivent les roulements et là, c'est le tonnerre. Il faut frapper très fort sans accélérer. Une sorte d'intention disco rock mais avec le ralentissement de la soul américaine. Je voulais cela et j'ai fait des tonnes de prises pour y arriver. Si la reverbération était percutante, c'est que la partie est bonne sur ces roulements. Cette version me semblait bien meilleure. J'avais tant voulu publier cette chanson, depuis 2003 et ces 15 versions que j'ai profité de mon singlesclub pour la proposer. Peut être que certains abonnés de mon blog COUSSINET (blog en stand bye avec plein d'inédits ou de chansons mises de cotés, ainsi que des lives) ont pu croiser une version en 2010. Mais pour moi, celle ci est la bonne. Et me voilà soulagé.  Car Radio Club Deluxe a elle seule m'a donné envie de démarrer ma trilogie Lee Doo vers 2007. 
Pour le clip, j'ai envoyé la chanson a Sophie Marie Larrouy qui aime faire des choses avec sa table de montage. Elle récupère des images, les bidouille, et je la remercie. 
Quant à la pochette, il s'agit d'un montage que j'avais fait en 2007 pour présenter mon blog. J'ai eu envie de réutiliser cet ingrédient. 

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dimanche 17 février 2013

"SAKURAJIMA" (single 7/52 pour 2013)

Mon nouveau single, ce lundi, s'appelle "Sakurajima". Il s'agit de mon premier instrumental de l'année. Je lui ai donné un nom japonais en clin d'oeil à Victorine et son Fukushima. J'ai enregistré seul cette musique avec toutes sortes de claviers et un ocarina, si bien que le résultat était assez ringard. Il y'a une ambiance à la fois dérangeante et apaisante qui m'a donné envie d'un clip très exagéré dans lequel deux personnes seraient en train de se la raconter dans un studio. J'ai demandé à Stéphane Briat, producteur mixeur dont je suis fan, de passer à son studio faire quelques prises de vues où l'on fait les mecs très sérieux. C'est dire comme Stéphane est doux et à l'écoute. Merci à lui. J'ai toujours eu horreur de ces clips où l'on voit des gens dans des studios. Peut être qu'il y'a de la moquerie derrière cela, ou simplement ai je envie de poser une question: ce genre de clip racontait quoi d'autre sinon la satisfaction des musiciens? Ou alors peut être est ce une critique générale face aux morceaux instrumentaux dans la pop. J'en suis pour ma part assez client en tant qu'auditeur, et très motivés à en faire en tant que musicien. Mais quelle est la volonté derrière ces choses muettes? Est ce par timidité que l'on écrit un instrumental? Ou bien par modestie, une sorte de chanson sans paroles pour laisser l'imagination faire ce qu'elle a à faire? Ou bien au contraire par suffisance? Je n'ai jamais su. Au moment de choisir une idée simple de mini clip, je me suis rendu à ce constat: j'aime enregistrer des instrumentaux, et force est de constater qu'ils servent souvent en illustration sonore et sont donc une possible promesse de synchronisation ( secret que personne ne vous dira ), mais dans la pop, qu'est ce que proposer un instrumental?

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dimanche 10 février 2013

"OLD BROTHER JOHN", single 6/52

J'ai enregistré cette chanson l'été 2012, avec ma guitare. J'ai fait une première version que je n'aime pas, puis j'ai tenté de jouer avec un capodastre. Les accords sonnaient mieux ainsi, c'est la première fois que je tente cela. 
Le texte est assez abstrait. Je m'adresse à quelqu'un et lui explique des choses sur des livres. 
J'ai profité de représentations de "Play" ( le spectacle pour enfants dans lequel je suis musicien/compositeur/comédien ) à Chartres au théâtre pour filmer ce beau lieu et inventer une histoire qui n'a rien à voir avec le texte. Je joue plusieurs rôle pour créer un effet de surprise et rendre le tout un peu sujet à questionnements. La plupart du temps je ne sais pas pourquoi je fais certains choix. Mais j'ai remarqué qu'en les assumant, les gens inventent eux même des raisons. 
Dinaig tenait la caméra et j'ai monté par la suite. Celine et Rudolph ont joué avec moi ce qui pourrait être un public conquis. 
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lundi 4 février 2013

"WHAT'S WRONG?" (5/52) 2013


Mon nouveau single du lundi est aussi le premier de février et le 5e de 2013. Mais c'est aussi la première fois que je propose quelque chose d'un peu expérimental pour cette année. J'ai publié de l'électronique, de la folk, de la pop jazz et de la new wave mais là, je tente une chanson très courte et un peu garage, avec un son crado. 
Il faut dire que les habitués de Coussinet l'ont peut être entendue. En ça elle n'est pas toute neuve comme les autres même si elle n'avait jamais été publiée officiellement. J'avais enregistré cette chanson sur un magnéto à bandes. Il s'agit d'une improvisation. J'y joue de la guitare et de la batterie et je chante. Il s'agit d'une chanson moins immédiate que d'habitude avec un clip en plan fixe sur une cassette qui lit. J'avais volontairement cassé quelques mesures, pour essayer. 
Il y'aura au long de cette année quelques chansons de cette facture, hors format, cardo, lofi et expérimentale. 
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lundi 28 janvier 2013

"Where the horses run free"

J'ai commencé l'enregistrement de "where the horses run free" par la batterie, comme d'habitude, et je n'entendais pas autre chose qu'une ligne droite avec un fut et une caisse claire, quelque chose de très répétitif qui accompagnerait les paroles. Je savais que le titre en serait d'autant plus sombre et inquiétant mais pourtant je voulais tenter cela. J'ai ensuite rajouté la basse fretless qui vrombit puis les guitares en reverb avec des vibratos. Puis j'ai chanté. La plupart des notes sont dissonantes, et se combinent avec difficulté sur les guitares. Cette ambiance me rappelait les dissonances que je jouais dans mes disques des années 90. Depuis j'avais un peu arrêté ces climats et en refaire me plaisait beaucoup. Dans le cadre d'un album cette chanson serait passée inaperçues. Grâce à ce projet de singlesclub, je peux la mettre en avant alors qu'elle n'a pas du tout le format single. Les paroles sombres sont imagées. Il n'y a pas d'action ni de narration. Je souhait emmener quelqu'un dans un endroit étrange. C'est ce que dit le texte. La ballade en voiture la nuit semblait suffisante pour accompagner cette ambiance. On se sait pas où l'on filme car les panneaux sont flous. Comme j'ai expliqué, il s'agit d'une image qui bouge plus qu'un clip. Je ne pourrai pas faire 52 clips ultra produits. L'idée est donc juste de proposer une illustration plutôt qu'un image fixe sur Youtube. Nous avons fait ce clip avec Valérie, un soir.
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lundi 21 janvier 2013

"AROUND THE TREES AND THE LAKE" single 3/52

Mon nouveau single sort aujourd'hui, comme chaque lundi de cette année 2013. Il s'agit d'une chanson jazzy comme j'en ai assez peu. Elle s'inscrit pour moi dans une liste des miennes telles que "weblog miracle" ou "la dolce lee doo". J'y ai joué la batterie de façon très jazz, comme j'avais appris gamin en école de musique. Puis j'ai joué le piano et la contrebasse, formant ainsi un trio imaginaire à la Nat Cole. Ma chanson existait sous forme de brouillon et j'étais persuadé qu'il y' aurait de la guitare. Mais comme cela arrive souvent lors de mes enregistrements, je finis pas effacer la piste de guitare. Cette valse jazz comprenait une ligne de chant avec de la place pour un chorus de clarinette. J'ai d'abord fait jouer le chorus de clarinette par Johan Myran, un des musiciens d'Olivia Ruiz que je considère comme les plus doués que j'ai pu entendre. Lorsque je jouais en premières parties d'Olivia Ruiz, ou bien lorsque j'ai fait des prises studio avec elle (de l'omnichord sur son album de 2009 ainsi que du banjo pour une musique de dessin animé), Johan était souvent dans le coin, avec sa trompette, son sax et sa clarinette basse. J'aimais beaucoup son souffle. Je l'ai invité à jouer les vents de mon album "Radio Lee Doo" en 2011. Et le voici à nouveau dans un de mes enregistrements avec ce "around the trees and the lake". Je lui ai demandé une gamme assez précise, puis l'ai laissé faire deux improvisations. J'ai ensuite zappé entre les différents chorus lors du mixage car chaque prise ne racontait pas la même chose. Il m'a proposé de jouer de la clarinette basse à la place de la clarinette, ce qui tend le registre de l'instrument d'avantage. Merci Johan, ton jeu est magnifique. 
Plus tard la question des paroles s'est posée car j'ai écrit plusieurs textes et avais un problème de consonnes sur ce titre swing valse. De décembre 2011 à mai 2012 j'ai été batteur de Natas Loves You car leur batteur initial était absent. C'est un groupe que j'aime beaucoup, que j'ai rencontré lors des open mics du Pop In que j'anime avec Guillaume Léglise tous les dimanches, et qui m'ont proposé d'apprendre leur répertoire et de faire des dates avec eux comme batteur durant quelques mois. Sur la route des concerts, nous avons écrit des textes pour trois de mes chansons, dont "around the trees and the lake". C'est un très bon souvenir. Ils préparent depuis un album. Merci les Natas!
Puis j'ai tourné un premier clip dont je n'étais pas satisfait. L'angle n'était pas bon, l'éclairage non plus. J'ai tenté de refaire une prise de la même idée avec Dinaîg Stall, metteuse en scène de "Play", le spectacle pour enfants dans lequel je suis musicien et compositeur. Nous étions à Chartres pour des représentations, et durant une pause, je lui ai demandé de tourner mon idée de danse débile qui avait manqué d'éclairage. La scène ne marchait pas. Pourtant, je voulais diviser la chanson en deux car les deux couplets sont identiques du point de vue du texte. Un premier dans lequel je jouais un hystérique et un deuxième dans lequel je jouais quelqu'un de blessé par la moquerie, ouvrant ainsi deux lectures possibles à ce texte imagé. Finalement, la deuxième prise du clip n'allait pas. C'était le jeu qui me gênait ainsi que l'objectif. J'en ai changé pour tourner au fish eye, ce qui rend l'absurde beaucoup plus étrange et exagère chaque expression. Il faut dire que je suis loin d'être acteur, même si je suis curieux d'apprendre à mieux jouer la comédie dans mes clips. Comme j'ai peu de temps et que j'ai 52 clips à faire ( 10 sont prêts à l'heure actuelle ), j'ai proposé à Dinaïg de tenter une nouvelle prise débile au fish eye en plan séquence. J'ai gardé le troisième clip qui est chelou mais avec lequel je suis à l'aise. Le fish eye renvoie aussi un peu à "berenice panic", ce qui crée des liens. 
Le clip est visible ici
Le titre disponible
 

lundi 14 janvier 2013

"SONG FOR DANNY" (single 2/52)

J'ai enregistré "song for Danny" à la fin du printemps 2012. Je venais d'accompagner Daniel Johnston en tournée française avec mon ami Sebastien Adam du groupe The Bewitched Hand". Je jouais de la guitare et de la batterie pour Daniel Johnston. Cette expérience m'a beaucoup troublé. Sebastien et moi avions choisi de jouer de nos instruments à la façon lofi. J'avais beaucoup fait cela par le passé et gratter la guitare de cette façon m'a donné l'impression forte d'un retour agréable en arrière. J'ai eu envie de rendre hommage à Daniel Johnston, qui fait parti, dans mon parcours musical personnel, de déclencheurs comme peuvent l'être pour moi Dominique A. Début 90, c'était libérateur d'écouter ces chanteurs là. J'ai tenté de retrouver le son que j'aimais avoir vers 1994. J'ai ajouté des flutes, des pianos, des guitares et plein de chants à l'unisson. Puis j'ai filmé une scène durant laquelle je dessine ma rencontre avec Daniel Johnston. C'était un pari car il fallait dessiner le bon nombre de temps. Le clip peut se voir ici et le titre s'acheter.

dimanche 6 janvier 2013

"BERENICE PANIC" (1/52)

Voici mon premier single de l'année 2013. "Berenice Panic". J'ai enregistré cette chanson durant l'été 2012 et j'ai fait un clip avec des amis. La chanson est assez synthétique et le texte est un peu absurde. J'ai adoré intégrer des boites à rythmes à nouveau et chanter avec des échos.Henry Caraguel et Celine Garnavault ont joué dans ce clip un peu débile avec moi. Je tenais parfois la caméra, et parfois c'était Dinaig Stall.
le clip ici
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