lundi 25 février 2013

"RADIO CLUB DELUXE" single 8/52

Radio Club Deluxe est une chanson écrite il y'a un paquet d'années. Ce n'est pas vraiment une nouveauté donc, en revanche elle a eu plusieurs enregistrements. et ce coup ci je parle bien de prises de sons différentes et pas de versions. La structure n'a jamais changé, ni l'orchestration, ni quoi que ce soit. Simplement chaque enregistrement me rendait insatisfait. Je sais qu'on peut penser que je ne soigne que peu mes enregistrements, et c'est quasi vrai. Pour être précis, je dirais que l'intention m' importe plus que l'ampleur du son ou la présence sonore, dont j'ai, c'est vrai, rien à secouer. En revanche, je peux refuser une publication pour tempo trop faible ou une intention molasse à quelques BPM près.  Cette chanson a failli de peu figurer à mon album "Don Lee Doo" mais j'avais horreur de mon jeu d'orgue, trop pressé. Puis ça a été le souci du Wurlitzer que je ne jouais pas assez en syncope. Cette chanson a plusieurs rythmes mélangés. j'ai joué une batterie ragga avec des syncopes très longues sur les refrains qui mangent un temps ça et là. Puis j'ai joué une partie de Wurlitzer qui devait avoir les accents forts sur les syncopes pour tendre vers la musique latine. J'ai doublé avec un clavier basse pour faire vrombir dub dans les fréquences basses du mixage. Enfin j'ai joué des mélodies au Farfisa à la quinte pour sonner indonésien sur des gammes asiatiques, comme pour les chants. J'ai ensuite placé un gong qu'un internaute m'avait envoyé en wave par mail, un soir, sur facebook ( je l'en remercie, même si j'ai oublié qui c'était) et j'ai joué quelques nappes d'omnichord. Ce qui me chagrinait c'est que je frappait pas assez fort les futs dans les version d'avant. Je voulais qu'on entende de fortes attaques comme dans certains enregistrements nigériens où la caisse claire et la grosse caisse sont jouées jazz au niveau de l'intention, même avec un rythme dansant. Puis arrivent les roulements et là, c'est le tonnerre. Il faut frapper très fort sans accélérer. Une sorte d'intention disco rock mais avec le ralentissement de la soul américaine. Je voulais cela et j'ai fait des tonnes de prises pour y arriver. Si la reverbération était percutante, c'est que la partie est bonne sur ces roulements. Cette version me semblait bien meilleure. J'avais tant voulu publier cette chanson, depuis 2003 et ces 15 versions que j'ai profité de mon singlesclub pour la proposer. Peut être que certains abonnés de mon blog COUSSINET (blog en stand bye avec plein d'inédits ou de chansons mises de cotés, ainsi que des lives) ont pu croiser une version en 2010. Mais pour moi, celle ci est la bonne. Et me voilà soulagé.  Car Radio Club Deluxe a elle seule m'a donné envie de démarrer ma trilogie Lee Doo vers 2007. 
Pour le clip, j'ai envoyé la chanson a Sophie Marie Larrouy qui aime faire des choses avec sa table de montage. Elle récupère des images, les bidouille, et je la remercie. 
Quant à la pochette, il s'agit d'un montage que j'avais fait en 2007 pour présenter mon blog. J'ai eu envie de réutiliser cet ingrédient. 

Le titre à l'achat ici
Le clip à voir ici


dimanche 17 février 2013

"SAKURAJIMA" (single 7/52 pour 2013)

Mon nouveau single, ce lundi, s'appelle "Sakurajima". Il s'agit de mon premier instrumental de l'année. Je lui ai donné un nom japonais en clin d'oeil à Victorine et son Fukushima. J'ai enregistré seul cette musique avec toutes sortes de claviers et un ocarina, si bien que le résultat était assez ringard. Il y'a une ambiance à la fois dérangeante et apaisante qui m'a donné envie d'un clip très exagéré dans lequel deux personnes seraient en train de se la raconter dans un studio. J'ai demandé à Stéphane Briat, producteur mixeur dont je suis fan, de passer à son studio faire quelques prises de vues où l'on fait les mecs très sérieux. C'est dire comme Stéphane est doux et à l'écoute. Merci à lui. J'ai toujours eu horreur de ces clips où l'on voit des gens dans des studios. Peut être qu'il y'a de la moquerie derrière cela, ou simplement ai je envie de poser une question: ce genre de clip racontait quoi d'autre sinon la satisfaction des musiciens? Ou alors peut être est ce une critique générale face aux morceaux instrumentaux dans la pop. J'en suis pour ma part assez client en tant qu'auditeur, et très motivés à en faire en tant que musicien. Mais quelle est la volonté derrière ces choses muettes? Est ce par timidité que l'on écrit un instrumental? Ou bien par modestie, une sorte de chanson sans paroles pour laisser l'imagination faire ce qu'elle a à faire? Ou bien au contraire par suffisance? Je n'ai jamais su. Au moment de choisir une idée simple de mini clip, je me suis rendu à ce constat: j'aime enregistrer des instrumentaux, et force est de constater qu'ils servent souvent en illustration sonore et sont donc une possible promesse de synchronisation ( secret que personne ne vous dira ), mais dans la pop, qu'est ce que proposer un instrumental?

Le lien à l'achat ici

Le lien vers le clip

dimanche 10 février 2013

"OLD BROTHER JOHN", single 6/52

J'ai enregistré cette chanson l'été 2012, avec ma guitare. J'ai fait une première version que je n'aime pas, puis j'ai tenté de jouer avec un capodastre. Les accords sonnaient mieux ainsi, c'est la première fois que je tente cela. 
Le texte est assez abstrait. Je m'adresse à quelqu'un et lui explique des choses sur des livres. 
J'ai profité de représentations de "Play" ( le spectacle pour enfants dans lequel je suis musicien/compositeur/comédien ) à Chartres au théâtre pour filmer ce beau lieu et inventer une histoire qui n'a rien à voir avec le texte. Je joue plusieurs rôle pour créer un effet de surprise et rendre le tout un peu sujet à questionnements. La plupart du temps je ne sais pas pourquoi je fais certains choix. Mais j'ai remarqué qu'en les assumant, les gens inventent eux même des raisons. 
Dinaig tenait la caméra et j'ai monté par la suite. Celine et Rudolph ont joué avec moi ce qui pourrait être un public conquis. 
Le clip se voit ici 
Le single s'achète ici

lundi 4 février 2013

"WHAT'S WRONG?" (5/52) 2013


Mon nouveau single du lundi est aussi le premier de février et le 5e de 2013. Mais c'est aussi la première fois que je propose quelque chose d'un peu expérimental pour cette année. J'ai publié de l'électronique, de la folk, de la pop jazz et de la new wave mais là, je tente une chanson très courte et un peu garage, avec un son crado. 
Il faut dire que les habitués de Coussinet l'ont peut être entendue. En ça elle n'est pas toute neuve comme les autres même si elle n'avait jamais été publiée officiellement. J'avais enregistré cette chanson sur un magnéto à bandes. Il s'agit d'une improvisation. J'y joue de la guitare et de la batterie et je chante. Il s'agit d'une chanson moins immédiate que d'habitude avec un clip en plan fixe sur une cassette qui lit. J'avais volontairement cassé quelques mesures, pour essayer. 
Il y'aura au long de cette année quelques chansons de cette facture, hors format, cardo, lofi et expérimentale. 
Lien d'achat ici
Lien du clip ici