lundi 27 mai 2013

"WE KNOW" ( single 21/52-2013)


J'ai enregistré une première version de cette chanson il y'a des années mais je n'aimais pas les paroles ni le rythme. C'est en 2010 que j'ai finalement commencé une version tribale de cette chanson. J'ai joué les rythmes de tambour et tambourin par dessus une guitare accordée plus grave qu'à mon habitude. Puis j'ai ajouté un banjo répétitif, et des choeurs que j'ai passé au ralenti et mis en boucle. Le climat commençait à apparaître. Le riff de guitare 12 cordes m'est venu plus tard, ainsi que l'idée d'ajouter un solo de balafon et des flutes aux lointain. J'ai finalement eu pas mal de souci au mixage, ce qui m'a découragé à enregistrer mes prises chant définitives. En 2012 j'ai écrit un nouveau texte, puis ai pris le taureau par les cornes. Il a fallu un gros nombre de mixages pour que je sois enfin à l'aise avec le résultat. Le choix des instruments et le fait que la chanson ne soit jouée que sur un seul accord me rendait la tâche difficile. L'organisation de l'espace au sein de ce mixage était tout un défi. Il y'a beaucoup de voix, beaucoup de graves, beaucoup de choses. Le titre est long. Bref, il a fallu un moment pour que cela m'aille. Puis cette année j'ai tourné ce clipounet où l'on voit la route de la Creuse en train. C'est un petit hommage a un des clips de The Cure. 
La chanson ici à l'achat.
 

lundi 20 mai 2013

"From Frisco to Berlin" (single 20/52-2013)



J'ai écrit cette chanson en juin 2012. Une ballade à la folk à propos de l'importance de jouer de la musique quoi qu'il arrive. 


Le clip ci dessus
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dimanche 12 mai 2013

"RIDE THE OCEAN WAVES" (19/52-2013)



J'ai écrit cette chanson à l'origine pour la jouer avec Grand West, trio blues avec Benjamin Bardinet et David Argellies. Mais Benjamin est parti faire le tour du monde l'an dernier. Alors j'ai enregistré cette chanson pour ma série de singles. J'ai joué la batterie, la guitare, la basse, j'ai chanté toutes les voix, puis j'ai demandé à Rémi Foucard de venir jouer les parties de violons. Ils a d'ailleurs écrit les parties à jouer. 
C'est une chanson d'été, et je souhaitais un clip avec des images d'océan. Je suis allé en filmer l'an dernier. Mais il faisait rarement beau temps. Puis je me suis rendu compte que sans narration, ça rend très mal. Je n'ai donc jamais réussi à faire le clip en question, qui demande un bon cadreur et une narration. 
J'ai donc pensé à dessiner mon personnage Christian qui fait du surf. Un peu dans l'idée de mon clip de "song for Danny". 
Le tableau est à acheter ici






 

Le clip dans le message et la chanson à l'achat ici

lundi 6 mai 2013

"TROPICAL MANGO" (single 18/52)




J'ai enregistré "Tropical Mango" en 2009 et je songeais à l'inclure à l'album "Mary Lee Doo". Mais je n'ai pas trouvé cela cohérent. Le mixage me déplaisait. J'avais envie de refaire de la musique à base de coupures, comme je faisais dans les années 90. Des chansons zapping. A cette époque ça avait vraiment du sens de déconstruire. Il y'avait le sampling et le décloisonnement des genres musicaux. Le trip hop, l'indie lofi, permettaient des cassures qui, à mon sens, témoignaient d'une période trouble où l'on disait qu'il n'y aurait plus rien de neuf en musique. La fin du siècle rendait la production hystérique et les mélanges ressemblaient à du zapping télé plus qu'à du dosage. Aujourd'hui cette grammaire musicale n'a plus de sens. Mais dans les années 90, faire du zapping proposait une musique poupée russe, démontrait que plusieurs niveaux de lectures était la clé de l'écoute. Aujourd'hui, avec le principe de fenêtre, et je ne fais pas que référence à Windows, nous avons un applanissement des sources d'épanouissement culturel. On peut chasser ses gourmandises musicales d'un site à l'autre et internet est plus panoramique que ne l'était la conscience de la culture de ces années de fin de siècle. Il était punk se sortir la guitare folk après un morceau punk. Aujourd'hui l'accès a pris la place du zapping et nous envisageons la musique comme un panorama. Pas étonnant que l'on voit autant de plans larges dans les clips. De l'horizon, du ciel, des reverbs longues comme si les chansons étaient enregistrées dans des valées. Dans les 90's, l'intimité avait un grande place dans la musique alternative. Aujourd'hui c'est l'exhibition qui prime. 
Ma chanson "Tropical Mango", elle, est encrée dans les 90's par son cadavre exquis qui sert de texte et par ses collages musicaux qui en font ce puzzle absurde. Je voulais retrouver ces sensations de brutalité à l'écoute. Tout d'abord avec une partie de musique évoquant la jungle tropicale coupée de passages garage rock. Puis une libération de garage heavy sur un rythme installé de polka punk. En troisième partie, la nature, les guitares folk et les flutes, on retrouve une largeur de champ. Pour le clip, j'ai ressorti des ingrédients de 2009: les oeufs qui chantent. J'avais à l'époque organisé tout un tas de teasers pour vendre "Mary Lee Doo" avec ces oeufs. Réutiliser des ingrédients offre une nouvelle lecture et un constat mal assumé dans la musique: nous sommes en  constante redite. J'ai toujours assumé de creuser le même sillon. Utiliser les oeufs qui chantent ou les images de "Berenice Panic" me sert à rire de ce constat tout en éclairant à nouveau ces éléments, pour les creuser un peu. De la foret, Henry en diable, des poursuites. Que donnent ces images sur cette musique? Quel est ce puzzle? Ce sont mes questions, et j'aime me les poser devant vous. 
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Le clipounet à voir